La Montre du Lochness


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Cet article ne devrait pas exister officiellement. Et d'ailleurs, la montre dont il va parler n'existe pas. Sauf que...
Bregoultre-Philistantin nous avait déjà habitué à ses exploits horlogers (viewtopic.php?f=1&t=7611#p63682) et la qualité de ses montres n'est plus à démontrer. Les valeurs de son président Georges Cullaz non plus (viewtopic.php?f=1&t=8220#p69372). Et pourtant, cette rumeur qui nous fait écrire cet article, que la Manufacture n'a pas interdit, sans l'approuver pour autant, va certainement attirer votre attention ; et c'est probablement volontaire, mais pas de notre volonté.
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La montre indique normalement l'heure avec deux aiguilles au centre, possède une petite seconde à 6 heures par dessus une phase de lune en guichet classique, affiche un tri-quantième dans 3 guichets circulairement alignés, pour une lecture optimale, et indique une heure de sonnerie avec une troisième aiguille plus petite, également au centre. Un guichet situé à 12 heures donne le nom de la ville marquante d'un fuseau horaire(on lira cependant Inverness au lieu de Londres, mais voyons cela plus tard), sans pour autant qu'il y ait de second fuseau dans un compteur quelconque. Deux micro-compteurs offrent l'indication jour/nuit et l'année bissextile. Vouls l'avez bien entendu remarqué : il s'agit d'une quantième perpétuelle, et même séculaire aux dires de celui qui nous accompagne. Le second fuseau horaire, lui, s'obtient grâce à un poussoir qui déplace l'ensemble des indications, y compris le nom de la ville du fuseau horaire, en une fraction de seconde, vers un second choix.
[8] C'est l'innovation de cette merveille : deux fuseaux horaires affichés avec les mêmes aiguilles centrales de la montre et séparés uniquement par une pression sur le poussoir intégré à la couronne située à 10 heures qui sert à régler les villes des deux fuseaux ainsi qu'à remonter le second barillet pour l'énergie du changement de fuseau (vous pouvez soufler). Et ce n'est pas tout ! Un autre poussoir situé à 8 heures permet de passer d'un fuseau à l'autre mais dans un temps bien précis : celui qui sépare les deux fuseaux horaires rapportés en minutes et secondes plutôt qu'en heures et minutes. Exemple : Vous choisissez de régler un premier fuseau sur l'heure de Genève, et le second sur celle de Québec. Alors 6 heures sépareront vos deux fuseaux horaires, et il faudra exactement 6 minutes à vos aiguilles pour passer d'une position à une autre en enfonçant le poussoir situé à 8 heures. Vous l'aurez compris, cette fonction n'est autre qu'un compte à rebours réglable avec, au final, l'alarme.
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Les diverses fonctions ne doivent cependant pas faire oublier la très très haute horlogerie qui est à la base de la montre. Bregoultre-Philistantinest une Manufacture partisante de la tradition sans pour autant négliger le modernisme, s'il correspond à de réelles innovations horlogères. On trouvera quelques aliages nouveaux, mais rien qui ne saurait être travaillé ou réglé dans la plus pûre tradition de la grande horlogerie de toujours ; du laiton, de l'or, des rubis, du platine, du maillechort... pas de silicium ou de carbone kevlarisé et pas de nano-technologies pour le travail de tous les composants. De l'horlogerie et rien que de l'horlogerie. Mais quelle horlogerie !
Perlage et côtes de Genève sont, bien entendu, au rendez-vous. Mais ici, la finition atteint des sommets ; angles rentrant et sortant maîtrisés comme si la montre devait remporter un concours. Anglages parfaits. Gravures sur certains ponts, notamment le coq, à couper le soufle, mais sans excès; juste comme un raffinement exquis. Le mouvement (BPxxx ?!?) est tout simplement sublime.
Voici les seules photographies que nous ayons pu sortir de cette visite officieuse :
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Le boîtier quant à lui est en alliage tenu secret, mais il semblerait qu'il soit à base de platine pour l'aspect global, renforcé de titane et niobium le rendant proprement quasi-inrayable. Comme une pièce unique, témoin du savoir faire des meilleurs horlogers de Bregoultre-Philistantin sous la direction de Georges Cullaz, une vitrine de la Manufacture, le coût de fabrication certainement prohibitif de cet merveille doit certainement atteindre des sommets, mais qu'importe puisque la montre n'est pas à vendre...
Enfin... officiellement !
:twisted:
Parce que le génie de cette oeuvre d'art horloger se rapporte également à cette astuce makéting de haut vol : il n'y a nulle trace officielle de son existence, et donc encore moins de sa mise en vente. Personne n'a jamais officiellement entendu parler de cette montre, ni vu le moindre détail. Nous même, qui publions cet article, ne sommes-nous colporteurs que d'une rumeur car on nous a laisser voir quelques détails d'un projet sans nom et on s'est laissé accompagner par Olivier D'Aigue-Août, maître horloger chez Bregoultre-Philistantin et récemment installé dans les nouveaux ateliers écossais d'Inverness.
Bregoultre-Philistantin a décidé d'ouvrir ces ateliers afin de développer, peut-être dans une plus grande discrétion, des montres de très grand prestige. Et il semblerait que pour le lancement de ces ateliers, la Manufacture ait décidé de frapper très fort.
Ce chef d'oeuvre du monde horloger n'ayant pas d'existence officielle, vous n'êtes pas prêt de la voir dans un salon ou encore moins dans la moindre vitrine. Mais la montre ne semble pas non plus destinée à un quelconque musée et Georges Cullaz nous a assuré qu'il ne connaissait rien d'un tel objet, qu'on ne trouverait nullement cela chez lui ou sur lui. Alors quoi ?
Alors il semble qu'il soit pratiquement irrésistible de vouloir à tout prix, lorsqu'on en a les moyens, faire parti du club très fermé de ceux qui possèdent ou ont vu cette montre qui, officiellement, n'existe pas ; elle est traitée comme un prodige. Et n'oublions pas que prodige a la même origine que monstre : tératos.
Quelle géniale invention pour une montre prodige que personne n'a jamais vue mais dont tout le monde parle déjà que d'être issue de cette région d'Ecosse si célèbre pour son lac : le Lochness. Il s'agit définitivement de La Montre du Lochness.
:horlogecoucou:

Ceux que cette montre auraient inspirés... je veux la n° 1

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