"Isn't she lovely?
Isn't she wonderful?
Isn't she precious?
Less than one minute old
I never through love we'd be
Making one as lovely as she
But isn't she lovely made from love"
http://www.horlogerie-suisse.com/2007/v ... alter.html
Le Steampunk...
Une montre qu'il faut comprendre parce qu'il faut aimer ce qu'il se passe dans la tête de celui qui conçoit cela ; comme un grand vin, cette montre n'est définitivement pas celle des petits repas pris sur le pouce parce qu'il faut se sustenter ou avoir l'heure. J'aime ce qui raconte beaucoup de choses, et cette Classic Janvier est de ces pièces horlogères qu'un simple regard apposé suffit à faire raconter des romans entiers. De la biographie complète d'Antide Janvier (viewtopic.php?f=9&t=11322#p101782) à tous les romans de Jules Verne en passant par l'intégrale de H.G.Wells et même Robert Sheckley, puis tous ceux qui font aimer la science fiction, la science en général et enfin l'horlogerie, surtout l'horlogerie ; cette montre me jette tout ça, tous ces mondes, le monde entier ou même l'univers en un coup d'oeil. Quelle merveille !
A la fois relativement classique et très décalée, c'est juste une pure merveille : n'est-elle pas si jolie, si merveilleuse, si précieuse ?
Des aiguilles originales et marquées, bleuies comme il se doit. Deux, pour les plus simples. Puis des aiguilles spécifiques indiquant leurs indications de la plus belle et la plus précise des façons.
Et même ce petit soleil sur l'équation marchante, n'est-il pas aussi royal que Louis Hixbarvé ? N'est-il pas à ce point contrastant tout empreint de son classisime qu'il confère à l'ensemble son style SF-Baroque comme un symbole du steampunk ?
C'est un satori, vous dis-je ! Cette montre est objectivement merveilleuse.
Et les collectionneurs veulent de la complication, de la grande complication, et de la manufacture :
Vous êtes servis messieurs : en plus de l'équation du temps marchante (rare), des phases de la lune affichées de cette unique façon qu'elles rappellent le régulateur d’Antide Janvier construit en 1788 pour Louis Hixvébar et l'impressionner...
...les indications du mois et du quantième sont affichés au dos de la montre, autour du joli petit haricot (magique ?) servant à l'équation du temps, visible par le fond saphir qui ne laisse pas deviner que le mouvement est... AUTOMATIQUE !!!
Il fallait bien ce fond saphir pour admirer à la hauteur du travail ces incroyables anglages et tout le travail général de finition de ce mouvement qui rivalise d'efficacité et de beauté avec ceux des plus connus comme P.Dufour. La montre impose son style unique, sa technicité et sa haute horlogerie comme la gagnante d'un concours où tous les aspects seraient jugés. Fût-elle un film qu'elle remporterait sans aucun doute tous les oscars.
Une montre à se damner...
Ce garde-temps hors du temps pourrait symboliser l'espèce humaine dans ce qu'elle a de plus géniale si elle venait à devenir un vestige d'une espèce disparue comme dans "La planète des singes".
Le monde, la chair et le sang... pour cette montre !
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Les gens de bon goût 
qui sont, comme moi, tombés plus ou moins amoureux de cette montre souvent avec quelques photos et quelques interviews de Vianney Halter pour mieux comprendre "l'ADN" de cette manufacture dont nous parlait justement Steyr, n'ont peut-être pas, comme moi, réalisé qu'il s'agissait encore d'un prototype, jusque-là...
Quelques petites modifications, souhaitées par Vianney Halter (et non les clients : le compromis ne semble pas de mise, et c'est tout à son honneur et à celui de la manufacture Janvier) , sont depuis venues renforcer certains aspects de cette oeuvre d'art :
L'aiguille du Soleil est finie avec le centre bombé.
Le disque de l'année apparaissant au dos est en or jaune, en rappel du soleil
Les rivets, au Steampunk ce que Scarlett Johansson est à Horlogerie-Suisse, les bitoniots-rivets de la couronne et les rivets des attaches sont maintenant tous en or pour rappel également de l'aiguille du Soleil
La finition du cadran en argent mat a été améliorée (si si... c'était possible... ténu, mais possible...) pour éviter les reflets. Le cadran a été fait dans la tradition de la fabrication des cadrans du début du 19è siècle...
Le disque de la masse oscillante (n'oubliez pas que c'est un mouvement automatique on ne voit rien !!) est désormais en cône. Cela concentre le regard sur le mouvement, sur le disque de l'année, sur le haricot magique, sur les finitions à s'esclaffer du poinçon PP (admirez juste le palpeur du haricot !!)...
...à comparer avec
En parlant de finitions, d'autres sont à venir (sur l'ensemble de la complication d'équation) car puisqu'on est déjà sur le c..l, autant nous achever.
Mais avez-vous déjà poussé votre regard pour voir cette aiguille de la Lune travaillée comme une illustration de Henri de Montaut dans "De la Terre à la Lune":
Depuis quelques temps, mes nuits se sont remplies de doux rêves d'une montre aux accents de nulle-part, atemporelle et qui risque pourtant de marquer son temps : je n'aurais jamais les moyens d'en posséder une, mais je rêve de la voir, ne serait-ce qu'un court moment.
Et puis, si vous voulez d'autres photos, levez la main et je note les noms : j'ai hâte de voir les dernières finitions.
qui sont, comme moi, tombés plus ou moins amoureux de cette montre souvent avec quelques photos et quelques interviews de Vianney Halter pour mieux comprendre "l'ADN" de cette manufacture dont nous parlait justement Steyr, n'ont peut-être pas, comme moi, réalisé qu'il s'agissait encore d'un prototype, jusque-là...Quelques petites modifications, souhaitées par Vianney Halter (et non les clients : le compromis ne semble pas de mise, et c'est tout à son honneur et à celui de la manufacture Janvier) , sont depuis venues renforcer certains aspects de cette oeuvre d'art :
L'aiguille du Soleil est finie avec le centre bombé.
Le disque de l'année apparaissant au dos est en or jaune, en rappel du soleil
Les rivets, au Steampunk ce que Scarlett Johansson est à Horlogerie-Suisse, les bitoniots-rivets de la couronne et les rivets des attaches sont maintenant tous en or pour rappel également de l'aiguille du Soleil
La finition du cadran en argent mat a été améliorée (si si... c'était possible... ténu, mais possible...) pour éviter les reflets. Le cadran a été fait dans la tradition de la fabrication des cadrans du début du 19è siècle...
Le disque de la masse oscillante (n'oubliez pas que c'est un mouvement automatique
on ne voit rien !!) est désormais en cône. Cela concentre le regard sur le mouvement, sur le disque de l'année, sur le haricot magique, sur les finitions à s'esclaffer du poinçon PP (admirez juste le palpeur du haricot !!)......à comparer avec
En parlant de finitions, d'autres sont à venir (sur l'ensemble de la complication d'équation) car puisqu'on est déjà sur le c..l, autant nous achever.
Mais avez-vous déjà poussé votre regard pour voir cette aiguille de la Lune travaillée comme une illustration de Henri de Montaut dans "De la Terre à la Lune":
Depuis quelques temps, mes nuits se sont remplies de doux rêves d'une montre aux accents de nulle-part, atemporelle et qui risque pourtant de marquer son temps : je n'aurais jamais les moyens d'en posséder une, mais je rêve de la voir, ne serait-ce qu'un court moment.
Et puis, si vous voulez d'autres photos, levez la main et je note les noms : j'ai hâte de voir les dernières finitions.
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